Une fragilité, il faut d’abord pouvoir la repérer. La nommer, la comprendre, poser des mots dessus, cela nous permettra ne plus la voir comme quelque chose de négatif et au contraire de s’en servir comme d’un élément positif de soi. Les éléments de vie ont un impact positif ou négatif, selon le moment. Mieux on se connaît, plus on apprend, mieux on peut utiliser ses forces et ses faiblesses.
Pour lever la souffrance, il faut lever le silence.
Les patients qui viennent consulter sont des gens qui se sentent dans l’impasse. Il faut donc les laisser s’exprimer dans un premier temps pour comprendre le problème et son origine mais il faut immédiatement leur donner des pistes de solutions afin de leur ouvrir des perspectives.
Ma patientèle est très large. Ce qui m’a surpris en ouvrant mon cabinet il y a une dizaine d’années, c’est la jeunesse. J’ai énormément de demandes entre 18-20 ans et 25 ans. J’expliquerais cela par le fait que, pour la tranche d’âge au-dessus des 40 ans, c’est un peu tabou et difficile d’accepter d’aller voir un sexologue. Pour la tranche d’âge de 25 à 40 ans, ils ont plus de facilité à accepter de venir mais la résistance est toujours là. Et pour les moins de 25 ans, on a l’impression qu’il n’y a pas de résistance. [...] Il n’y a pas de tabou à aller voir un sexologue.